Avertissement
François Thomassin
La cour des tilleuls
Les Éditions Là-bas et Autrefois
On trouvera dans ces souvenirs d’un modeste quidam – soutenus par les écrits de son père – des échos de ceux, inégalables, du grand Marcel Pagnol. On voudra bien n’y voir aucun plagiat, conscient ou non. C’est que l’enfance se confond avec le minuscule pays de Peter Pan et que beaucoup de ses habitants ont vécu des expériences nécessairement semblables, sur lesquelles certains se retournent ensuite avec la même tendresse amusée, teintée de la même incurable mélancolie. Tel est bien le seul point commun que l’auteur oserait revendiquer avec l’« immortel » qui nous a donné La Gloire de mon père et ses suites !
« Oui, je sais. D’aucuns trouveront cela bien mince, puéril, anodin, radoteur. Je leur réponds que le goût du bonheur est en effet inoubliable. C’est lui qui a raison contre eux. Et c’est à cause de lui, pour en sauver ce qui peut l’être encore, pour l’offrir et le partager, que je me souviens et j’écris. »
toujours demeurée sans réponse :
“Qui sommes-nous ?
D’où venons-nous ?
Où allons-nous ?”,
je réponds :
“En ce qui me concerne
personnellement,
je suis moi,
je viens de chez moi
Tous les personnages de ce récit
existent ou ont existé,
mais leurs patronymes ont été modifiés.
Toute ressemblance, même partielle,
avec d’autres personnes réelles
ou imaginaires
serait purement fortuite.
Et toc !
À Nicole et Sophie
À l’enfance
Aux miens
F.T.